La messe du Christ Roi célébrée le dimanche 22 novembre marque la fin de l’année liturgique A.
Avec le premier dimanche de l’Avent, ce 29 novembre, commence une nouvelle année liturgique. Le mois de décembre quant à lui sanctionne la fin de l’année civile. Une année très particulière s’en va avec son lot de problèmes, de souffrances, de peurs, de catastrophes naturelles, de maladies, une année marquée surtout par la pandémie du coronavirus qui nous a plongés dans la peur, la distanciation physique, le confinement avec les restrictions des libertés individuelles, la fermeture d’activités non essentielles, y compris le culte considéré comme activité non essentielle.
L’annonce d’un ou de plusieurs vaccins est accueillie par bon nombre des personnes comme une bonne nouvelle. En attendant, c’est encore et toujours la nuit, les ténèbres : des personnes meurtries de n’avoir pas vu leurs proches avant la mort, des funérailles célébrées en très petit comité, des mariages et des baptêmes reportés.
Au moment où j’écris cet édito, la possibilité de célébrer les fêtes de fin d’année (Noël et Nouvel An) avec nos familles et nos proches est faible : ce sera en comité très restreint.
Mais la santé d’abord !
Toujours est-il que la covid-19 nous maintient confinés et crée de la distanciation physique nous privant ainsi de nos rites habituels, existentiels. La ritualité qui caractérise l’humain est remise en cause par un virus, quelque chose d’invisible à l’œil nu.
Plus que jamais le temps de l’Avent qui va débuter dans quelques jours s’avère un vrai temps d’espérance, d’attente d’une libération, d’une délivrance…
À l’approche de Noël, je pense au premier discours public de Jésus dans la synagogue de Nazareth, lu un peu plus tard dans l’année :
« L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur » (Lc 4, 18-19).
C’est bien cela que nous espérons dans la foi et la persévérance, tout en vivant dans la charité.
« Veillez et priez ! » nous dit Jésus. Restons éveillées, soyons des éveilleurs de l’Espérance pendant ce temps d’Avent, en attendant Noël, la fête de l’incarnation du Fils de Dieu qui vient nous libérer du mal sous toutes ses formes. Les bergers de l’Espérance veillent dans la nuit, mais ils savent ceci : « quelle que soit la durée de la nuit, le soleil finit par se lever ». Les veilleurs de l’Espérance sont solidaires avec leurs frères et sœurs en humanité qui souffrent, qui luttent contre le froid, la peur, la nuit, en attendant le jour de gloire, le jour de libération. Bientôt, c’est Noël !
Dieu parmi nous. Dieu dans nos vies, dans nos détresses et dans nos joies.
Je rappelle que toutes les églises de notre secteur sont ouvertes.
Voir l’horaire plus loin. Je vous informe également que le secteur
organise des célébrations dominicales filmées, que tout le monde peut visionner sur notre site internet qui vient fraîchement de voir le jour:
www.baptises-et-envoyes-fossois.org.
Toutes les recommandations des week-ends sont faites lors de ces célébrations tournantes. Les recommandations de chaque semaine sont également assurées. Mais les familles peuvent demander librement la messe plus tard, sans pouvoir verser une autre offrande.
En attendant, prenez soin de vous et des autres !
Fervent temps de l'Avent à toutes et à tous !
Abbé Willy W.W.
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